Du 24 avril au 3 mai, le Brussels Short Film Festival prendra ses quartiers à Flagey. La programmation vient d’être dévoilée et deux de nos productions sont en compétition nationale ! Il s’agit d’une première sélection en festival pour La petite fille à la pomme, que nous avions présenté au Sauvenière le 7 décembre 2024, et d’une avant-première pour La rivière des ourses, doublée d’une première sélection.
La petite fille à la pomme de Rose Denis
Une production Camera-etc – Appel à projets MiCROFiLM
Rose Denis a étudié les langues et les littératures romanes, la scénographie, la criminologie et a travaillé en tant qu’actrice. Elle est l’auteure d’un recueil de nouvelles (Rencontres avec mon ombre), d’une pièce de théâtre (Meurtres à Cripple Creek) et d’une exposition photo (House of souls). Également formée à la réalisation, elle a participé à l’écriture de longs et de courts métrages, a réalisé un clip et des courts métrages de fiction. En 2024, elle réalise son 1er court métrage d’animation, La petite fille à la pomme, soutenu par l’appel à projets MiCROFiLM.
Réalisé en rotoscopie et dessin 2D, ce film retrace la journée tragique d’une famille, à travers la voix et le regard de Lou, la grande sœur.
La rivière des ourses d’Anaïs Mauzat
Une production Camera-etc, Artemis Productions et RTBF – Avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Fonds d’Aide aux Courts Métrages de la Province de Liège, de Shelter prod, de Taxshelter.be, de ING et du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique
Artiste curieuse de tout et exploratrice dans l’âme, Anaïs Mauzat touche à l’illustration, à l’animation, à la sculpture et au théâtre de marionnettes. A l’académie des arts visuels de Molenbeek-Saint-Jean, elle se forme à l’animation image par image. Réalisé en pleine pandémie, son premier court métrage, Racines, ne devait être qu’un exercice. Ses nombreuses qualités l’ont pourtant emmené dans plusieurs festivals internationaux, et ont encouragé Anaïs à développer un nouveau projet intitulé La rivière des ourses.
A travers ce film, l’auteure porte un regard poétique mais inquiet sur la société de consommation, l’uniformité qui s’impose en affamant et en détruisant la nature qui nous entoure.
